Le vélo en polymère igus entre en série sous le nouveau nom de RCYL

juin 12, 2024

Les vélos venant de Cologne sont faits à partir de filets de pêche recyclés et n’ont pas besoin de lubrification

L’igus:bike devient RCYL : avec le démarrage de la production en série, le vélo en polymère a changé de nom en plus des optimisations techniques réalisées.

Le vélo en polymère igus entre en série sous le nouveau nom de RCYL
Les vélos venant de Cologne sont faits à partir de filets de pêche recyclés et n’ont pas besoin de lubrification

RCYL marque le début d’un nouveau chapitre de la mobilité durable. L’ancien igus:bike devient RCYL, un vélo constitué à 50 % de filets de pêche recyclés. Pour les pièces en mouvement, igus mise sur ses polymères hautes performances sans graisse, insensibles à la corrosion et recyclables « Zero Lubrication ». igus pose un jalon avec la production en série à Cologne : l’entreprise de polymères veut produire 5.000 vélos d’ici la saison prochaine. Mais ce n’est que le début. L’objectif en est d’établir un site de production local à coté des décharges du monde entier et de boucler ainsi le cycle des plastiques.

Rayonnant de joie, Frank Blase tient dans ses mains le premier vélo polymère produit à Cologne. Après 3,5 années de mise au point, son rêve personnel d’un vélo urbain fabriqué à partir de déchets plastiques est maintenant une réalité qui passe à la production en série. « En 2022, nous avons présenté un concept : l’igus:bike. Aujourd’hui, deux ans plus tard, nous avons un produit prêt pour la série que nous fabriquons nous-mêmes », déclare le PDG du groupe igus. « Nous sommes ravis de pouvoir honorer les 1 200 premières précommandes. » Avec le démarrage de la production en série, le vélo a reçu un nouveau nom en plus des optimisations techniques : le vélo igus:bike devient RCYL. « Chez igus, nous le prononçons en anglais comme R(e)CYL. Le nouveau nom RCYL est avant tout synonyme de contenu recyclé et de concept de durabilité dans les vélos. Il est en effet composé à 50 % de vieux filets de pêche et est le premier vélo au monde en polymère recyclé », constate Frank Blase. « Le vélo igus:bike est un projet de développement constant. Quand on voit un igus:bike sur la route, on sait qu’on essaie ici quelque chose de complètement nouveau.»

Démarrage de la production en série : 5 000 vélos d’ici juin 2025

igus a célébré le vélo RCYL au salon CyclingWorld Europe à la mi-mars à Düsseldorf. « Les visiteurs du salon faisaient littéralement la queue pour faire un essai. La tenue de route améliorée et le design futuriste ont tous deux été salués », explique Sven Terhardt, responsable des ventes et du marketing chez RCYL. Le vélo RCYL sera bientôt disponible pour 1.200 € (le prix peut varier selon le pays). Mais comment se procurer sur un vélo ? « Tout d’abord, nous traitons les premières précommandes. L’achat est possible en réalisant demande via notre plateforme igus:bike . Nous envisageons actuellement de mettre en place un réseau de concessionnaires ou d’ouvrir nos propres magasins dans les grandes villes. Cependant, la règle importante s’applique : aucun vélo RCYL ne sera vendu sans possibilité de proposer le service allant avec. En outre, nous pouvons également imaginer RCYL comme un vélo d’entreprise, lors de salons ou pour les hôtels », explique Sven Terhardt. En mettant en place son propre site de production, igus veut produire 5.000 vélos pour la saison prochaine. D’ici 2026, ce chiffre devrait atteindre 10 000 pièces. Pour y parvenir, igus investit dans la mise au point et la construction de ses propres installations de moulage roto. C’est précisément pour le traitement de polymères recyclés destinés à des pièces de vélo très robustes que la société igus met à profit pour cette autre technologie de fabrication ses 60 ans d’expérience en matière de polymères. C’est ici que la start-up néerlandaise MTRL apporte son savoir-faire au profit des ingénieurs igus. L’objectif est de parvenir à une production en série économique de roues et de cadres.

Un plan pour l’avenir : la production de vélos dans des décharges

À l’avenir, igus souhaite assurer la mobilité non seulement dans les villes allemandes et européennes, mais aussi aux États-Unis. « Nous aimerions également mettre en place des productions locales pour le velo RCYL dans les pays où il y a beaucoup de déchets. De cette façon, les déchets doivent être transférés directement dans un nouveau cycle sans détours. Nous ne voulons pas seulement boucler le cycle des plastiques, nous voulons aussi créer des emplois et de la mobilité en Afrique et en Amérique du Sud », explique Sven Terhardt. igus continue aussi de travailler d’arrache-pied sur la série RCYL. Dont une version électrique.

RCYL, laboratoire d’innovation pour les fabricants de vélos

igus maintient également son projet de proposer tout ce qui est produit en série chez RCYL à l’ensemble du secteur comme pièces achetées. « C’est comme une plateforme de composants. « Comme nous produisons nous-mêmes tous les composants en polymère utilisés sur le vélo RCYL, les fabricants peuvent aussi s’approvisionner directement auprès d’igus », explique Sven Terhardt. « L’ensemble du secteur du vélo peut travailler avec nos composants, mettre en place des chaînes d’approvisionnement locales,et proposer des produits insensibles à la corrosion, sans graisse et encore plus durables. »

Cliquer ici pour en apprendre plus sur le vélo RCYL.

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